Les actualités brandtech du mois – octobre 2021

Home Blends & Trends 20 octobre 2021

L’identifiant publicitaire fait son arrivée au sein du projet Privacy Sandbox ; Fnac-Darty lance officiellement sa plateforme MyRetailLink ; Google associe sa reconnaissance visuelle au e-commerce avec Google Lens ; Le Monde signe un accord de droit voisin avec Facebook News ; la Chine interdit la cryptomonnaie sur son territoire… Découvrez notre sélection d’octobre pour tout savoir sur l’écosystème brandtech.

Google revoit son positionnement sur l’identifiant publicitaire dans son projet Privacy Sandbox

La solution Privacy Sandbox de Google pour faire face à la fin des cookies tiers se précise avec un nouveau calendrier… et une nouvelle fonctionnalité prometteuse pour le secteur publicitaire !
Nommée Encrypted Signals, cette nouvelle fonctionnalité, pour le moment en phase de test, a pour objectif de permettre aux éditeurs de partager des données cryptées aux acheteurs, dont notamment les fameux identifiants publicitaires jusqu’alors interdit dans la Privacy Sandbox. Ainsi, les Supply Side Platform (SSP) et les Demand Side Platform (DSP) pourront lire les informations, contrairement aux technologies de Google.

Le projet Privacy Sandbox, annoncé en janvier 2020 et qui prévoyait de retirer les cookies tiers de Chrome en proposant une alternative, se dessine plus clairement.

En savoir plus sur le Journal du Net.

Fnac-Darty s’attaque au Retail média en lançant MyRetailLink, sa plateforme de donnée en self-service

Après l’annonce de Carrefour Link, c’est au tour du groupe Fnac-Darty de lancer sa plateforme de partage de données omnicanales et d’activation média digitale. MyRetailLink est une plateforme en self-service à destination des partenaires du groupe, mais aussi des agences et annonceurs. Ses deux modules, Insights et Activations, se complètent afin de permettre l’analyse des données de vente, stocks et profils clients dans l’optique de permettre aux annonceurs de booster leurs ventes via l’achat média grâce à un ciblage fin, et au passage améliorer l’expérience client. Un nouveau pas pour renforcer la position dominante du groupe dans l’e-commerce en France.

En savoir plus sur le Journal du Net.

Google Lens fait peau neuve en combinant recherches visuelles et textuelles pour améliorer l’e-commerce

Google a tenu fin septembre son événement annuel Google Search On, où sont annoncées les nouveautés concernant le search et les avancées du géant en matière de e-commerce. La montée en puissance du e-commerce a été synonyme d’opportunité pour nombre d’acteurs… y compris Google. En effet, le géant de Mountain View a décidé de revoir l’utilisation de Google Lens, son application de recherche visuelle. L’outil acceptera désormais des questions rédigées par l’utilisateur en lien avec la recherche visuelle effectuée, permettant ainsi de rechercher des éléments contenant seulement une caractéristique de l’image : la couleur, la forme, la taille… Un moyen de lier la reconnaissance d’image au e-commerce, par exemple, un utilisateur pourra prendre en photo une plante et demander à l’application où acheter un t-shirt avec le motif de la plante en question.

En savoir plus sur Les Echos.

Droits voisins : les médias continuent leurs négociations

Depuis son vote en 2019, la loi sur les Droits voisins continue de faire parler d’elle, et nombreux sont les médias cherchant à négocier avec les géants du web pour une rémunération contre la diffusion de leurs contenus. Si les médias confrontent habituellement Google et Facebook ensemble, le quotidien Le Monde a décidé d’agir autrement avec des discussions séparées, ce qui l’a mené à signer un accord sur les Droits voisins avec Facebook, et qui concernera aussi les contenus sponsorisés sur Facebook News. Côté Google, les négociations sont toujours en cours.

En savoir plus sur Le Figaro.

La Chine reprend le contrôle des cryptomonnaies sur son territoire 

Les autorités chinoises ont annoncé courant septembre l’interdiction des activités de minage en crypto-monnaies sur son territoire. La raison ? Les flux financiers volatiles ne sont pas contrôlables par le gouvernement et apportent également des risques importants. La nouvelle n’est pas passée inaperçue et a provoqué une chute de 7 % de la valeur du Bitcoin quelques heures après la déclaration officielle.

Mais cette annonce ne signe pas la fin de la cryptomonnaie. Bien au contraire, elle laisse plus de place au Yuan électronique (eCNY), déjà expérimenté dans certaines provinces du pays depuis début d’année ! Étant émis par la Banque Centrale de Chine, cela permet au gouvernement chinois de garder la main sur le cours des transactions, faisant ainsi du Yuan électronique eCNY une monnaie numérique plus sûre, et se créant une indépendance crypto économique. 

En savoir plus sur l’ADN.

 

Vous reprendrez bien une tasse de thé ?